Publié dans Politique

Fin de l’Etat d’urgence sanitaire - Gare au rebond épidémique !

Publié le dimanche, 05 septembre 2021

Libre de ses mouvements. La fin de l’état d’urgence sanitaire décidée par le Conseil des ministres, vendredi dernier, s’avère un bol d’oxygène pour la population. Tout le monde est désormais libre de ses mouvements avec la levée de toutes les restrictions en vigueur depuis le mois de mars dernier. C’était effectivement le début d’une deuxième et longue série de l’état d’urgence sanitaire renouvelé tous les quinze jours.  Les dirigeants évoquent la baisse conséquente de contaminés de la Covid-19 à Madagascar pour expliquer cette décision.

 

Bien que les chiffres émanant des autorités sanitaires confirment cette baisse des contaminés, des patients présentant des formes graves et des décès, la Covid-19 est toujours présente à Madagascar et y circule encore. C’est la raison pour laquelle, le Conseil des ministres dans son communiqué exhorte tout un chacun à continuer de respecter les gestes barrières. La crainte d’une énième vague au retour des vacances dans certains pays développés à l’instar de quelques Etats aux Etats-Unis ou des Etats européens fait réfléchir plus d’un. Un relâchement après tant de mois de privation est à proscrire car il risque de coûter cher obligeant du coup les dirigeants à décréter de nouveau l’état d’urgence sanitaire, la troisième depuis l’arrivée du virus à Madagascar. Libre de ses mouvements certes, mais chacun doit se protéger et prendre ses responsabilités pour que le retour à la normale soit effectif.

La décision prise vendredi dernier et celle tant attendue par le secteur économique notamment ceux dont les activités ont connu un coup de frein dû aux restrictions imposées. Un ouf de soulagement ainsi pour les organisateurs de spectacle, les restaurateurs, les propriétaires des salles de réception et d’événement, boîtes de nuit et bien d’autres. Place maintenant à la reprise des activités et au retour à la vie normale. Si le redémarrage est acquis pour certains d’autres attendent impatiemment une autre déclaration étatique, celle de l’ouverture des frontières nationales. « C’est une décision qui ne dépend pas de nous uniquement mais de l’évolution sanitaire dans les autres pays », affirme le ministre malagasy du Tourisme, Joël Randriamandranto, questionné sur la date de la reprise des vols internationaux. Le secteur du tourisme fait pression pour qu’une décision dans ce sens soit actée le plus vite et il en est de même pour les personnes, à Madagascar ou ailleurs, privées de leurs proches depuis la fermeture des frontières ou certains opérateurs économiques dont les activités les obligent à effectuer des déplacements à l’extérieur. Le ministre du Tourisme a avancé avec prudence le mois d’octobre pour la réouverture des frontières de la Grande île, soit dans moins d’un mois…. Attendre et voir !

La Rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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